La Lombardie sous toutes ses coutures

La route qui nous attend semble jolie sur le papier mais j’appréhende un peu. Nous allons suivre le bord du lac ce qui est habituellement des routes à touristes où on roule assez mal.

La route est magnifique. Elle surplombe le lac qu’elle rejoint de temps à autre pour s’élever de nouveau. On se croise parfois difficilement tellement elle est étroite mais visiblement ni la petite taille, ni les lignes blanches, ni l’absence de visibilité ne semblent empêcher les locaux de rouler comme des fangio.

Si ce n’était pas les pots de yaourts ou les mercèdès à papi qui bouchonnent, ce serait parfait.

Le rythme est donc lent. Très lent. Jean aurait de quoi doubler mais moi je passe difficilement à côté de la voiture, surtout si celle-ci s’étale un peu. On laissera des hordes de motards passer d’ailleurs. Sans gants, en tongs et en sportives, avec la passagère accrochée comme un crapaud…. qui est équipée de pantacourt et baskets mais qui a une dorsale….

Bref, on adoptera un rythme de sénateur, profitant pour admirer la vue.

On aurait voulu s’arrêter à Bellagio, mais aucune place de parking de libre alors on montera sur un belvédère un peu plus haut pour profiter de la vue.

La matinée est plutôt agréable bien que la chaleur soit déjà étouffante.

Après une petite pause glaces/panini, on reprend la route pour rejoindre Brescia.

On voit plein de panneaux qui annoncent leur future votation pour la Lombardie autonome…Décidément le brexit fait des petits. Et pourquoi pas la Corse et la Bretagne? (sic *je sors*)

La route devient de suite moins agréable. C’est plat, plein de voitures et le soleil brûle.

On se fera une petite pause dans un centre commercial (ouvert le dimanche) histoire de se rafraîchir (c’est le seul coin ouvert) et de refaire nos provisions d’eau.

On atteindra Brescia tout juste avant 17h pour le plus grand plaisir des filles qui ont pu profiter de notre première piscine. La chambre est cool et surtout dispose de l’air conditionné.

C’est d’ailleurs incroyable la différence que cela fait sur notre sommeil. J’ai mal dormi à Côme où on a crevé de chaud, là je vais faire une nuit réparatrice et plaisante.

L’hotel ne dispose pas de restaurant, ce qui nous oblige à sortir. On est mitigé car Lisa est assez fatiguée (donc pénible). Quand elle a faim, elle est comme obelix: grognon.

La ville de Brescia semble disposer d’un système de péage comme Londres qui nous dissuade de prendre les motos (qui n’y sont pas autorisées sans péage). Ce sera taxi à l’aller puis Metro (eh oui, ils ont une ligne de métro!) qui ressemble à notre M2 à s’y méprendre.

Brescia est une belle découverte (Daniela tu avais raison!).  

C’est une ville historique avec de nombreuses places et des monuments de partout. Quelques restes Mussoliniens et beaucoup de petits restaurants. On prendra un des plus proches pour nourrir notre monstre et lui arracher la promesse de marcher un peu si on va à une super Gelateria.

Biondo semble être la référence de la place. Et je confirme. On y vend des glaces comme Nespresso vend ses crus de cafés. Il y a une queue affolante, des congélateurs qui débordent de glaces baton toutes plus originales les unes que les autres et un choix de glaces à la crème, glaces aux fruits et granités incroyable.

La balade était un peu longue (3 personnes interrogées, 3 itinéraires différents) mais cela en valait le détour.

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